•  Le choix de Dieu 

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

    v  Le choix de Dieu est un mystère. Il est difficile à comprendre et à expliquer.  C’est

    Dieu  seul qui décide. C’est lui seul qui établit les critères et le profil. « Ce n'est pas vous qui m'avez choisi; mais moi, je vous ai choisis, et je vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure, afin que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. » Il y a des gens qui se bousculent pour être choisis sans en être choisis par Dieu. Ceci étant, c’est Dieu qui décide placer sur telle ou telle entreprise telle personne malgré ses innombrables imperfections, immaturités, son incompétence notoire dans tel domaine. Mais le choix de Dieu est irrévocable.

    v  C’est le cas de Ruth qui ne remplissait pas les critères d’être la femme de Boaz, elle

    qui est une femme moabite donc, étrangère. C’est également le cas du roi David qui n’était pas jugé digne d’être élu roi. Mais, le choix de Dieu ne tient pas compte du critère élaboré par l’homme. Dieu est allé aussi loin chercher David derrière les troupeaux pour faire de lui l’homme selon son cœur où il pouvait dire son trône subsistera à jamais. 1Co1. 26-29 « Considérez, frères, que parmi vous qui avez été appelés il n'y a ni beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles.

    Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages; Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes; et Dieu a choisi les choses viles du monde et celles qu'on méprise, celles qui ne sont point, pour réduire à néant celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant Dieu. »

                Le choix de Dieu étonne celui là même qui a été choisi à qui Dieu a fait grâce. C’est le cas de Marie Lc. 1. 29 « Troublée par cette parole, Marie se demandait ce que pouvait signifier une telle salutation. » Comme pour dire, Marie s’étonna du choix que Dieu venait de porter sur sa personne alors qu’il y avait d’autres filles dans la contrée.

    Le choix de Dieu élève du plus bas au plus haut, de l’obscurité à la lumière, du derrière vers l’avant, du mépris à la notoriété, de la foule à la personnification. Ceci au regard  de tout le monde. C’est le lieu de s’en réjouir Marie disait dans Lc 1. 46 « Et Marie dit: Mon âme exalte le Seigneur, et mon esprit se réjouit en Dieu, mon Sauveur, parce qu'il a jeté les yeux sur la bassesse de sa servante. Car voici, désormais toutes les générations me diront bienheureuse. Parce que le Tout Puissant a fait pour moi de grandes choses. Son nom est saint, et sa miséricorde s'étend d'âge en âge est attaché e Sur ceux qui le craignent. Il a déployé la force de son bras; Il a dispersé ceux qui avaient dans le cœur des pensées orgueilleuses. Il a renversé les puissants de leurs trônes, Et il a élevé les humbles. Il a rassasié de biens les affamés, Et il a renvoyé les riches à vide. » Les ennemis te combattront, mais le Seigneur est là ; ce qui est écrit est écrit. Ils conspireront sous l’ombre, ils grinceront des dents mais leurs conspirations resteront sans effet.

                Seulement le choix de Dieu est attaché à deux réalités incontournables :

    Agréable et désagréables. Si le premier est auréolé de joie, d’honneur, de gloire, le deuxième est beaucoup plus compliqué.

    Alors que Marie reçut toute l’assurance de Dieu à travers l’ange Gabriel « Et voici, tu deviendras enceinte, et tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand et sera appelé Fils du Très Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de

    David, son père. Il règnera sur la maison de Jacob éternellement, et son règne n'aura point de fin. » Lc. 1.31-33

    Mais voilà qu’au lieu d’accoucher dans une maternité, elle ne trouva pas de place dans l’hôtel, elle accoucha dans une crèche mangeoire de l’étable des bovins. Ironie de sort ! Marie s’attendait à avoir un enfant naturel mais c’est un enfin un enfant spécial qui naquit.

    La douleur de marie fut grande lorsque Jésus répondait à sa mère « femme qu’y a-t-il entre toi et moi ? Mon heure n’est pas encore arrivée ». Jn 2. 4

     Ou encore lorsqu’on vint dire à Jésus que ta mère et tes frères sont à l’extérieur sa réponse a surpris plus d’un qui est ma mère et mes frères sinon ceux qui font la volonté de Dieu ?

    Comment comprendre le choix de Dieu qui promet la réussite à l’enfant qui sera né, lorsqu’on comprendra que la vie est parsemée d’embuche par ceux là qu’il est supposé venir les sauver. Il est taxé de chef de Belzébul, destructeur de loi de Moise, il égard la foule, au comble de tout, la sentence la plus suprême tomba, qu’il soit crucifié comme un bandit de grand chemin. A la croix il cria : « Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné ? » Et éloignes-tu sans me secourir, sans écouter mes plaintes Yahwe ! De grâce, Dieu a pris soin de prévenir Marie par la bouche de Siméon : « Voici, cet enfant est destiné à amener la chute et le relèvement de plusieurs en Israël, et à devenir un signe qui provoquera la contradiction, et à toi-même une épée te transpercera l'âme, afin que les pensées de beaucoup de cœurs soient dévoilées. » Lc.2.34-35.

    Application 

     

    La République Centrafricaine depuis quelques années vit une période trouble de son histoire. Une crise à la fois politique, sociale, culturelle, identitaire et spirituelle. 

    v  Politique :

    En Centrafrique tout le monde veut devenir président de la république. Un pays de tous les paradoxes avec moins de 5 millions d’habitants regorge plusieurs partis politiques pour dire chaque centrafricain a son parti politique. Grande est leur ignorance du fait que c’est Dieu seul qui choisi ses hommes. Si non pourquoi tant de conspirations contre les élus de Dieu ? Pourquoi s’opposer à la délibération du très Haut ? Marie a reçu la confirmation de son choix par la voix de l’ange Gabriel. « Tu as trouvé grâce devant Dieu » Lc.1.30

    v  Sociale :

    Il suffit de faire un tour dans chaque famille pour mesurer le degré de la pauvreté qui a atteint son paroxysme. L’avenir de la génération future est hypothéqué parce que les enfants ne vont pas à l’école, le panier de la ménagère est déficitaire. Les centrafricains ne mangent pas à leur faim. Les prescriptions médicales en diététiques sur l'équilibre alimentaire ne sont pas respectées.

    v  Sur le plan spirituel :

    On dit que 75% des centrafricains sont chrétiens. Mais de quel chrétien s'agit-il? A la vue de ce qui s'est passé dans le pays peut croire encore à cette statistique? Sont tous des chrétiens régénérés ou de simple slogan. Pourquoi tant de tuerie dans le pays, pourquoi le sang a-t-il trop coulé? Des innocents ont été assimilés aux coupables endeuillant des familles, créant des orphelins de tout acabit. Forçant les femmes à devenir des veuves ce qui n'a pas été planifié par le Ciel l'a été rendu possible par les chrétiens.

    v  Sur le plan identitaire :

    On ne reconnait plus la solidarité légendaire des centrafricains. la cassure est nette, la cohabitation entre chrétiens et musulmans est rendue à mal. Le sadisme, la barbarie ne sont pas dans les habitudes des centrafricains. Mais aujourd'hui, le centrafricain a dépassé de loin son initiateur. La génération future de la Centrafrique est sacrifiée. Ceux qui sont supposés prendre la relève lorsque nous aurons quitté la terre des hommes pour le Ciel, ont un lendemain incertain puisqu'ils ont assisté à de scènes de tuerie les plus atroces, ils ont pris part activement aux pillages des biens d'autrui. Quand on sait que la vie est faite des lois. L'une des lois enseignent qu'on récolte ce qu'on a semé. Qu'est ce qui reste à ces jeunes?

    Nos autorités doivent comprendre que a tâche n'est aussi aisée que l'on y croit. Il faut beaucoup de tacts, de courages de persévérance. L'homme n'est jamais satisfait des initiatives que l'on prend devant une situation seulement il n'attend que le résultat. Nous prions le Dieu du Ciel pour que nos autorités qui ont été choisies par Dieu comprennent cette leçon et travaillent avec force pour le bien commun car elles ont reçu grâce devant Dieu.

     

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